Reportages radio
Tout sur le métier de C.P.E
Le Conseiller Principal d'Education a des tâches diverses dans le collège. M. Lachaud nous a expliqué tout cela.
M. Lachaud dans son bureau
(Photo de Lilian)
Les missions d'un Conseiller Principal d'Education sont partagées en deux grands domaines : une dimension éducative et une dimension pédagogique.
La dimension éducative consiste à s'occuper de la vie des élèves et de la vie en dehors des cours. M. Lachaud s'occupe également de faire respecter le sens des règles et d'en faire comprendre le sens aux élèves. La dimension pédagogique consiste à faire en sorte que les élèves réussissent.
Ce qu'il aime dans son métier, c'est le contact avec les élèves. L'inconvénient dans son métier, c'est qu'« on ne sait jamais ce qu'il se passe dans une journée ». M. Lachaud s'occupe de l'élection des délégués. Un appel à candidature est d'abord lancé, il y a ensuite les professeurs principaux qui s'occupent des votes.
Le F.S.E, c'est-à-dire le foyer socio-éducatif, aide à financier les voyages scolaires, mais c'est surtout une association qui aide à développer les activités dans le collège. M. Lachaud réclame à corps et à cris une salle pour le F.S.E, mais il semblerait qu'il n'y ait pas de locaux disponibles.
La première étape d'une journée de C.P.E est de s'occuper des absences, mais pourquoi ? Parce que pour avoir un métier, il faut aller à l'école ! Il avertit également les parents en cas d'absence. Il dirige les surveillants, donc un peu la demi-pension, entre midi et deux heures. La salle des profs sert à échanger des informations. sinon il reste dans son bureau pour recevoir des élèves.
Kilian Rosak et Lilian Wion 4°3
M. Letzelter, Principal
au collège La Plaine
M. Letzelter est le principal du collège La Plaine. Il nous a reçus dans son bureau pour nous parler de son quotidien au collège et de sa vie professionnelle.
M. Letzelter dans son bureau (photo prise par Lilian)
M. Claude Letzelter, bientôt 59 ans, exerce la profession de Principal du collège. Il a trois enfants. Il a été enseignant avant d’être Principal. Il a commencé sa carrière à Strasbourg. Puis, il est parti en Guyane, est revenu en métropole dans l’académie de Toulouse, puis de Limoges. Il est reparti en nouvelle Calédonie avant de s'installer à Lavardac, où il exerce depuis quatre ans.
Sa mission
Il gère le collège. Il doit donc être au courant de tout se qui se passe dans l'établissement. Il a une responsabilité, c'est de surveiller le travail des élèves, mais aussi celui des enseignants.
Ce n'est pas lui qui recrute les professeurs, c'est le Recteur. Mais il s'occupe du recrutement des surveillants avec M. Lachaud, en fonction de leurs compétences.
Il rencontre les élèves le matin au portail et dans la cour. Il les voit aussi dans son bureau, mais c'est souvent parce qu'ils n'ont pas respecté les règles du collège, pour se faire remonter les bretelles !
Dans son métier de Principal, il y a des avantages et des inconvénients. L'avantage principal, c'est qu'il ne s’ennuie jamais, car toutes les cinq minutes, il fait autre chose. L'inconvénient, c'est qu'il faut être très disponible, mais ce n'est pas un problème pour lui, car ses enfants sont grands.
Les qualités nécessaires
Il faut être organisé, imaginatif, ouvert. En effet, un Principal est confronté à des situations très différentes. Il doit trouver des solutions a tout. Et il doit aussi accepter les solutions qu'on lui propose.
Nous remercions M. Letzelter.
Clément et Grégory
Cuisinier :
un métier qui demande de la précision et de la patience
Pour eux, la cuisine signifie partage. M. Bomin et Roselyne Mariottat ont eu la gentillesse de répondre à toutes nos questions pendant leur temps de travail.
Jean-Claude Bomin est chef de cuisine au collège de Lavardac depuis 10 ans. Il est responsable des repas, spécialement des plats chauds et des desserts. C'est aussi lui qui prépare les commandes.
Roselyne Mariottat est adjoint-technique et seconde de cuisine. Cela fait 35 ans qu'elle travaille au collège de Lavardac. Elle s'occupe des classes, fait la vaisselle et le ménage.
La cuisine est spacieuse et relativement bien équipée en matériel. Elle respecte les normes. Elle a été refaite il y a une quinzaine d'années.
Quand M. Bomin arrive le matin à 6 heures, il s'installe en cuisine jusqu'à 11 heures. Ensuite, il remplit la feuille de consommation journalière, c'est-à-dire les produits utilisés. C'est lui qui compose, puis propose les menus à madame Leyris, la gestionnaire du collège. Pour ceci, il suit un plan alimentaire, contenant les catégories d'aliments qui doivent être présentes au menu : c'est pour ça qu'il n'y a pas souvent de frites !
Au collège, la majorité des plats servis sont cuisinés sur place, à basse essentiellement de produits frais. Bien sûr, ils utilisent aussi des produits congelés, surtout des légumes, qu'ils cuisinent par la suite. Quelques produits bio sont servis de temps en temps. La plupart du temps, ce sont des laitages.
Et à la maison ?
Dans sa vie privée, M. Bomin cuisine très peu alors que Mme Mariottat cuisine très souvent pour sa mère. Les plats favoris de M. Bomin sont les sauces : il adore cuisiner des bourguignons, des sautés de veau, des blanquettes... Ceux que Mme Mariottat préfère sont les entrées.
Pour faire le métier de cuisinier, il est essentiel d'obtenir un CAP de cuisine et de passer par la case apprenti pendant un certain temps.
Clémence, Eva, Lisa
Un collège propre et agréable grâce aux agents techniques
Les agents techniques jouent un rôle important au collège, en montrant l'exemple aux élèves.
Les agents du collège : interview
Ils travaillent au collège et on les connaît moins bien que nos professeurs… Nous avons rencontré Patricia, Laurence et Patrick, qui s'occupent de l'entretien du collège, ils ont bien voulu répondre à nos questions.
La cour du collège (photo collège La Plaine)
Le matin, quand les élèves arrivent au collège, nous observons que les lieux sont propres par rapport à la veille. Grâce à qui ? Aux agents, qui débutent leur journée dès 6 heures par le ménage des classes ! Mais qui sont-ils ?
Patricia s'occupe du réfectoire, de la vaisselle et du ménage dans les classes. Elle travaille avec tout le monde, comme avec le chef de cuisine ou le second par exemple. Dans son travail, il faut être organisé et savoir communiquer avec les autres.
Laurence est agent d'entretien polyvalent depuis deux ans. Elle s'occupe de la plonge et prépare les légumes si besoin. Elle nettoie aussi le self.
Patrick fait le même travail que Patricia, mais il s'occupe aussi des espaces verts. En arrivant le matin, il commence par nettoyer les classes. Puis il va aider à la cuisine si besoin. Lorsqu’il nettoie la cour, il a un rôle éducatif en montrant l'exemple aux élèves.
La journée des agents se termine à 14 heures 15.
Shams A., Margaux J., Joyce B.
Les élèves interviewant les agents du collège dans le self (photo Laly)
Pouvez-vous nous décrire votre métier et votre rôle dans le collège ?
Patrick : Lorsque je nettoie la cour, je montre aux élèves ce qu'ils n'ont pas à mettre par terre. J'ai donc aussi un rôle éducatif.
Avec qui travaillez vous ?
Patricia : On travaille avec tout le monde.
Quelles sont vos horaires, pouvez-vous décrire une journée type ?
Patricia : Je fais 6 h 00 / 14 h 15. Je commence d'abord par les salles de classes jusqu’à 8 h 30. Ensuite, il y a une personne au réfectoire, et une qui s'occupe de la cuisine.
Patrick : Je fais 7 h 00 / 11 h 15. Je nettoie les classes, et après je vais à la cuisine si besoin, et aux espaces verts.
Laurence : Je fais 9 h 00 / 14 h 00. Je me mets directement à la plonge et je prépare les légumes s'il y en a. Puis, je vois ce qu'il y a à faire dans la cuisine.
Quelles qualités faut-il pour exercer ce métier ?
Patricia : Il faut être sociable et s'entendre avec tout le monde, être à l'écoute et être organisé. Et puis, savoir travailler en équipe.
Pourquoi avez-vous choisi ce métier ?
Patrick : J'ai choisi ce métier pour travailler en collectivité.
Quels sont les principaux inconvénients et avantages du métier ?
Patricia : Le principal inconvénient, c'est de nettoyer les lieux, comme les toilettes qui sont parfois dans un très mauvais état. Sinon, il n'y a pas vraiment d'inconvénients.
Les principaux avantages sont de finir tôt, d'avoir les vacances scolaires, même s'il y a des jours de permanence.
Qu'est-ce que vous aimez dans votre métier ?
Patricia / Patrick / Laurence : C'est le contact avec les élèves et les collègues.
Avez-vous fait d'autres métiers ?
Patrick : J'ai été paysagiste et agriculteur.
Laurence : J'ai été assistante vétérinaire.
Patricia : J'ai un CAP cuisine.
Quelles études faut-il faire pour exercer ce métier ?
Patrick / Laurence : Il ne faut pas de diplôme particulier pour une reconversion, sinon c'est sur concours ou par mutation.
Emma, Laly
Bonjour, présentez-vous en quelques mots :
Patricia : J'ai 50 ans et je m'occupe du réfectoire et du ménage dans les classes.
Laurence : Je suis agent d'entretien depuis deux ans et je fais la plonge.
Patrick : J'ai 42 ans, je suis agent d’entretien, je fais le ménage, la vaisselle, et je m'occupe des espaces vert.
Dans quelle structure travaillez-vous et depuis combien de temps ?
Patricia : Je travaille au collège de Lavardac depuis 26 ans.
Patrick : Cela fait quatre ans que j'y travaille en CUI/CUE (contrat d'accompagnement dans l'emploi), dans les espaces verts et dans les classes principalement.
Laurence : Ça fait quatre ans que je travaille au collège en CUI/CUE.
L'infirmière scolaire : le soutien moral et physique du collège
Mme Dauga est infirmière au collège La Plaine de Lavardac. Elle assure le bien être physique et moral des élèves.
Mme Dauga dans l'infirmerie (photo de Soulaïmane)
Mme Dauga nous a reçus dans son infirmerie peinte en blanc, dans laquelle elle reçoit les élèves et les personnels de 8 heures 35 à 18 heures. Son métier consiste à assurer les soins, à s'occuper des «bobos », du bien-être physique et moral des élèves, pour qu'ils puissent reprendre les cours. Elle prend aussi en charge la santé des adultes.
Pour cela, elle travaille avec tous les personnels du collège. Les enseignants, ainsi que les personnels de service, lui donnent des informations sur le comportement et la santé des élèves. Elle pourrait travailler aussi avec des médecins scolaires, mais il y en a très peu dans le Lot-et-Garonne.
Les qualités requises pour exercer ce métier sont le don d'observation, la patience, le sens des relations humaines. Il faut également être disponible.
Pour pouvoir exercer ce métier, il faut avoir une bonne santé physique. Lorsque l'on doit soigner, on ne doit pas être dégoûté par le sang ni les blessures. Il faut aussi être capable parfois de supporter les odeurs. Dans son travail, le soutien psychologique est le plus important.
Les inconvénients ou les difficultés qu'elle rencontre sont les confidences reçues parfois difficiles à supporter, mais la satisfaction est grande quand l'élève repart avec le sourire... Il faut donc avoir une excellente santé morale et nerveuse pour être toujours disponible, à l'écoute.
Ce travail d'infirmière scolaire mériterait d'après elle d’être valorisé, car c'est le seul métier de santé à être mis à part. Le diplôme d'infirmier est passé à bac +3, mais le salaire n'a pas changé. Les conditions matérielles sont très variables d'un établissement à l'autre. La profession d'infirmière scolaire n'est pas bien reconnue ni valorisée.
Malgré cela, ce travail au collège lui apporte beaucoup de satisfactions.
Vincent et Soulaïmane