Reportages LiBrES
Restos du coeur
Rencontre avec Angélique et Charles, bénévoles aux Restos du coeur
Jeudi 19 mars, nous avons rencontré Angélique et Charles, bénévoles aux Restos du cœur pour une interview. Il nous ont parlé des bénévoles, des centres, de la campagne d'été et d'hiver, de comment bénéficier de l'aide, des activités, des enfoirés et enfin des financements.
Angélique et Charles pendant l'interview au collège (photo Education aux médias, collège La Plaine)
Les restos du cœur ont été créés en France par Coluche (Michel Colucci) en 1985. Il y a 67600 de bénévoles, 2000 centres en France, 119 associations départementales. L'utilité des Restos du cœurs est de lutter contre la pauvreté. Ils sont ouverts toute l'année.
Coluche était humoriste et comédien.
Il est devenu très populaire et
apprécié du public. Il a fondé en 1985
l'association « Les restos du cœur »,
relais d'aide aux pauvres, quelque mois avant de mourir.
En ce moment, les Restos du cœur ont plus de mal à fonctionner, car il y a de plus en plus de besoins. Surtout dans le Pas-de-Calais, car le mardi 2 décembre 2014, ils ont perdu 90 tonnes d'alimentation qui auraient permis de servir 15 000 personnes. Ils ont donc perdu 30 000 euros de marchandises et 100 000 euros d'équipement.
Les Restos du cœur ont donc appelé à une chaîne de solidarité suite à l’incendie qui a tout ravagé.
Lilou et Léa
Quelques élèves de 4° éducation aux médias du collège La Plaine ont organisé une collecte alimentaire avec les Restos du Cœur de Bon Encontre entre le 26 mai et le 5 juin.
Les élèves ont apporté toutes sortes de produits alimentaires et d'hygiène. Merci à eux .
L'athlétisme, un sport éducatif
L'athlétisme, datant déjà de 2000 ans avant J-C, est un sport qui comporte plusieurs disciplines. Il y a certaines règles à respecter si l'on veut le pratiquer convenablement. Des équipements spécifiques sont utilisés pour chaque discipline.
Naïs, Rihab
BAZAR D'ARTISTE
Le street-art a comme but : SE MONTRER.
Et quoi de mieux pour cela que de s'installer dans la rue, sur des pignons d'immeubles ou autres lieux souvent inattendus mais visibles par tous ? Pour cela, il faut donc attirer l’œil du principal concerné : l'Homme avec un grand « H ». C'est pour cela que le street-art ne se fond pas dans le paysage.
Bon, assez parlé. Depuis le début de ce texte, je ne fais que citer le mot street-art, mais je ne vous ai toujours pas expliqué ce que c'est. Et bien, comme sont nom l'indique, c'est de l'art ayant comme toile de fond le décor urbain.
Sans le savoir, l'homme faisait déjà du street-art à la préhistoire, comme par exemple à la grotte de Lascaux.
Mais c'est uniquement en 1970, principalement à New-York, que celui-ci naît et s'officialise.
Vous me direz, à ce moment-là, si dans la rue, il y a des personnes qui chantent, dansent ou font des représentations théâtrales, est-ce du street-art ?
Non pas vraiment. Le street-art est principalement ciblé autour des :
POCHOIRS
Les pochoirs sont sûrement l'un des moyens les plus simples et les plus accessibles. Le principe est simple : vous prenez un bout de carton vous y découpez quelque chose ; un coup de bombe, et le tour est joué ! Une bonne idée pour décorer sa chambre de citations.
TAG, LETTRAGE ET GRAFFITI
Son concept est simple. Ce sont simplement des écritures. Un peu d’histoire : ce courant artistique a débuté aux Etats-Unis en juillet 1971 lorsque le New York Times a publié un article sur un jeune coursier qui signait de son surnom : « Tki 183 » sur les murs partout où il passait en 1960.
COLLAGES
Le collage, c'est coller des stickers sur le murs. C'est simple, mais cela devient vite le péché mignon des skateboarder vers les années 1990. Son créateur est Shepard Fairey, qui représente des célébrités avec du papier vinyle adhésif.
ANAMORPHOSES
Vous vous rappelez la pub Lacoste pour l'eau de toilette Live Full avec les jeunes qui peignent les murs d'un appartement blanc ? Et après, avec un angle de vue précis, on voit apparaître le dessin de la bouteille. Voilà un exemple d'anamorphoses. Donc vous l'aurez compris, le principe est de jouer avec l’espace, les objets et les matières pour créer des effets d’optique. Ce type de street-art fait son apparition assez tardivement dans ce milieu. Au départ, ce sont des d'artistes dessinant à la craie dans les rues de grandes villes.
SCULPTURES URBAINES
Son nom veut tout dire! Comme le street-art en général, la sculpture urbaine date de très longtemps. Par exemple les sphinx du temps des pharaons. Certaines architectures peuvent également être qualifiées de sculptures urbaines.
Margaux
Comment devient-on bénévole ?
Pour ce qui est de devenir bénévole, il faut être majeur. Mais il est aussi
possible de faire un stage en 3ème. Ce qu'il faut surtout, c'est avoir de la
motivation. Il ne faut pas de signes ostentatoires pour être bénévole, il ne
faut pas faire de politique. Pour les personnes accueillies, tout est
accepté, même les signes ostentatoires...
Il faut signer un engagement en entrant, et la charte.
Qu'est-ce que c'est être bénévole ?
C'est surtout donner du temps. Certains donnent deux heures, d'autres
un jour par semaine. Certains ne viennent qu'occasionnellement.
Il y a 80 % de femmes, beaucoup de retraités.
Pourquoi devient-on bénévole ?
On devient bénévole parce que c'est enrichissant, pour avoir la satisfaction
d'aider et pour apporter un sourire.
L'accueil
Il y a 33 bénévoles au siège, mais pas de distribution. Dans les centres, il y a
un point d'accueil convivial : café, discussions, pour mettre à l'aise les
bénéficiaires, car cela est difficile pour eux.
La conjoncture ne permet plus d'accueillir tout le monde, seulement les plus
pauvres des pauvres. Heureusement, les pertes dues à l'incendie dans le
Pas-de-Calais ont été compensées par les dons des sociétés. Le centre de
Barbaste a été cambriolé quatre fois et leur camionnette volée la dernière
fois. Cela devient vraiment très difficile.
Comment devient-on bénéficiaire ?
Il faut s'inscrire pour la campagne d'hiver et d'été.
Il y a deux « inscripteurs », auxquels les personnes expliquent leurs problèmes. Les demandeurs doivent ensuite apporter tous les documents requis (environ une douzaine) pour donner des preuves sur leur situation.
Ils doivent entrer dans les barèmes. Si les revenus dépassent de 10 ou 15 €, on consulte les personnes du centre et on prend une décision. Ceux qui n'entrent pas dans les barèmes peuvent recevoir un colis de dépannage.
Les activités des Restos
-
Aide alimentaire :
La distribution se fait selon les points attribués (situation familiale : personnes seules, enfants...). Les bénéficiaires peuvent choisir à l'intérieur de catégories d'aliments. Il y a même parfois des chocolats, des bonbons, des gâteaux, ainsi que des plats cuisinés en provenance de l’Acropole à Agen.
-
Jardins du cœur (production biologique : 4,2 tonnes) : ils se trouvent au pont canal Agen, c'est un atelier d'insertion.
-
Jouets du cœur (Noël) : pour assister au concert de Stéphane Rizon et d'autres artistes au Passage d'Agen, il fallait apporter un jouet neuf.
-
Réparation de vieux vélos une fois par an place du Pin à Agen.
-
Bébés : les personnes apprennent à changer les bébés par exemple.
-
Ateliers randonnée, cuisine, informatique, yoga... en fonction des personnes bénévoles ; un diplôme nécessaire pour les animer.
-
Cours : accompagnement scolaire, apprentissage de la langue française..., accès à la culture.
-
Aide à la personne.
Financement et approvisionnement
La tournée des supermarchés est appelée Ramasse. La collecte nationale a lieu au début du mois de mars et nous permet de servir les accueillis de la campagne d'été. Pour la campagne d'hiver, les Restos bénéficient de la ramasse et d'apports au niveau national. Une partie est achetée par les Restos du cœur avec les dons (la loi Coluche permet une déduction d'impôt).
Les Enfoirés rapportent 22 millions d'euros aux restos du cœur. Ils ne leur coûtent que 3,8 millions (bénévoles, prise en charge des repas, costumes, hébergement...).
Les mairies offrent souvent des locaux.
Léa et Lilou
Les motards ont joué le rôle de Père Noël pour offrir des cadeau aux enfants (photo Restos du coeur).
LE CANNABIS : ses effets sur la santé
Nous avons remarqué que beaucoup de jeunes fument du cannabis, croyant que cette plante va les détendre. Nous avons donc commencé par faire des recherches. Puis, nous avons posé des questions à l’infirmière du collège pour en savoir plus. Et vous allez voir que cette drogue peut plus les mettre en danger qu'autre chose.
Le cannabis est une plante illicite, interdite de consommation en France. Les consommateurs la recherchent pour se détendre ou pour oublier leurs problèmes, ou « en réunion » pour faire comme les autres, mais finalement, ce n'est pas souvent ce résultat qui est obtenu. Cette drogue diminue les capacités de mémoire immédiate et de concentration, ainsi que les capacités d'apprentissage, . Elle entraîne donc fréquemment une chute des résultats scolaires.
Elle entraîne une euphorie modifie le comportement et les perceptions sensorielles des personnes qui fument peu. Chez les usagers réguliers, on peut noter des dépressions, voire des maladies psychiques graves. Elle modifie aussi la capacité à réfléchir, la croissance et nous abîme la santé. En effet, le cannabis est toxique pour les poumons. Et pour les personnes prédisposées, cela peut aller jusqu'à une amputation de la jambe ou du pied parce que les vaisseaux capillaires ne fonctionnent plus.
Certaines personnes peuvent être dépendantes, mais pas toutes. Car il y a des gens plus fragiles que d'autres. La dépendance est surtout psychologique.
Ensuite, il faut savoir que le cannabis au volant peut entraîner des accidents. On peut donc risquer sa vie ou risquer la vie des autres.
Le cannabis contient des substances chimiques, dont le THC (Tétrahydrocannabinol). Ces substances persistent de trois heures à sept jours dans le sang, de trois jours à six semaines dans les urines, et restent actives en proportion. Par exemple quand on conduit, et cela peut être très dangereux. Contrairement à l’alcool qui, un jour ou deux après, ne se détecte plus dans le sang.
Feuille de cannabis (Mir-an Rijavec, Flickr creative commons)
En fumant du cannabis, on croit que l'on va améliorer sa vie, mais contre toute attente, il est néfaste sur le long terme. Si vous en fumez, vous pouvez vous exposer à des poursuites judiciaires. Et en plus, s'abstenir permet de faire des économies !
Hamid 4°2, Loïc 4°2, Rémy 4°3
Si vous avez des questions à poser pour mieux comprendre les détails, ou si vous en ressentez le besoin, appelez le 0 800 23 13 13
(Drogues Info Service).